La difunta Correa

Direction San Juan, plus au Nord ! Nous louons une voiture pour 5 jours et nous dirigeons vers la ville de San Augustin del Valle Fertil.

Sur la route, nous avons vu un sanctuaire particulier. En effet, en Argentine dans tout le pays, nous avions déjà remarqué sur le bord de la route de petites maquettes de maison avec des fleurs et de l’eau devant. On se demandait ce que c’était. Nous avons trouvé notre réponse ici.

En effet, à l’est de San Juan, érigé en plein désert et objet de toutes les dévotions, se trouve un stupéfiant sanctuaire. Il y a une ferveur impressionnante qui entoure le culte de cette « sainte » improbable, que l’Église officielle ne reconnait pas. C’est l’une des traditions religieuses les plus importantes du pays.

Pour l’histoire, le mari de la fameuse défunte fut enrôlé de force pendant la guerre civile de 1840. Désespérée la jeune femme prend son bébé et suit l’armée à travers le désert, n’emportant que de maigres provisions. Elle meurt de faim et d’épuisement. Des paysans découvrent sa dépouille et là, surprise, l’enfant est encore vivant et tête sa mère morte. Un peu glauque ? Oui, je sais… Plus tard, un berger qui a perdu son troupeau prie sur sa tombe et retrouve miraculeusement ses bêtes… La rumeur de cette tombe miraculeuse se répand très vite, attirant les pèlerins et donnant lieu à d’autres miracles… C’est ainsi que la légende est née…

Lorsqu’on monte les escaliers, on trouve d’innombrables plaques d’immatriculation et de maquette de maison afin que la « sainte » protège respectivement les voitures et les foyers. Au sommet, se trouve une petite pièce où des statues sont abritées et devant laquelle on dépose vœux et offrandes.

C’était une expérience intéressante ! Un peu flippante mais intéressante !

Vin et huile d’olive

Nous avons profité de notre séjour à Mendoza pour visiter deux bodégas : une industrielle et une familiale. Le vin était en général très bon. Nous avons été surpris d’apprendre que la bodéga familiale qui n’utilisait aucun pesticide ne mettait pas en valeur cet élément de vente car selon elle, ça ne change rien à la volonté d’acte d’achat du consommateur. La guide nous a même dit qu’il n’utilisait pas de produits car cela coutait cher et que ça fonctionnait très bien comme ça mais que lorsqu’il y a des pesticides, cela ne va pas dans le vin… Ah bon ? :-/

L’huile d’olive était aussi très bonne. Les enfants ont adoré la dégustation sur de petits pains avec de la tapenade ou de la tomate séchée.

La fête de la Vendimia à Mendoza

Mendoza, ça vous dit peut-être quelque chose… Peut-être les vins ou comme pour nos enfants, un personnage des Cités d’Or ?

Mendoza est une ville à côté des Andes et entourée de vignobles. C’est une ville très agréable où se balader. On a trouvé que les rues étaient larges, aérées, qu’il y avait de nombreux parcs. Il n’y pas beaucoup de lieux cultures car Mendoza fondée en 1561 a été complètement détruite par un tremblement de terre en 1861. La moitié de la population décéda ! C’est une urbaniste français (Cocorico !), Jules Ballofet qui fut chargée de la nouvelle conception.

Pour se remettre dans le contexte de notre voyage, nous avons planifié notre mois de mars pendant nos quinze jours à Puerto Varras. On a choisit nos lieux et nos dates un peu en fonction du calendrier lunaire, de nos centres d’intérêts, des circuits, du coût des logements… bref normal quoi ! Et c’est pendant notre trajet pour Mendoza qu’en papotant avec une voyageuse dans le bus, nous apprenons qu’a justement lieu ce week-end LE festival national le plus important de l’année en Argentine, l’évènement à ne pas manquer : la Fiesta Nacional de la Vendimia : la fête nationale des vendanges. Bref, le gros coup de bol ! On est super contents !!!!

Cela commence le vendredi et le samedi matin pour l’élection de Miss Vendimia. Chaque Miss de chaque canton de la province de Mendoza a élu sa propre miss et a construit un char géant avec sono de ouf et décorations locales. Nous assistons au défilé des gauchos de chaque canton qui ouvrent chacun la voie à leur char où trône la Reina avec toutes ses dauphines qui ont perdu. Pendant que la miss du canton parle au micro pour tenter de se faire élire Reine de la fête, les autres miss nous lancent des cadeaux du haut de leur char : du raisin en grande partie mais aussi des photos à l’effigie de leur championne, ou encore des pommes, des fruits secs, des sachets d’origan… du popcorn (une spécialité locale ???) et même des melons ! Là, il ne faut pas se louper quand il arrive ! Autant vous dire que les enfants ont adoré essayer de rattraper les fruits de cette tradition. Et la récolte a été plutôt bonne !

S’ensuivent 3 soirées : du samedi soir au dimanche soir avec des spectacles. Qui ne tente rien n’a rien et même si on était à la dernière minute, on a cherché des places ! Le premier soir c’était l’élection de la reine, le second un concert rap et rock et le troisième des danses traditionnelles. C’est parti pour le concert rock ! Et hop !

Journée au parc et tout doucement nous nous dirigeons vers l’amphithéâtre de 20 000 places en début de soirée. On arrive tranquillement une heure à l’avance et là ce qui semblent être des groupes locaux (super bons !) nous font patienter sur scène le temps que tout le monde arrive. A 21h précises les lumières s’éteignent pour le début de spectacle. On a remarqué qu’ils ont enlevé batteries, amplis, cables, retours… et on trouve ça un peu bizarre mais bon, c’est qu’il doit y avoir une petite première (deuxième) partie. Et là… deuxième gros coup de bol. Heureusement que nous sommes assis…

Ce n’est pas à un festival de groupes rock qu’on assiste mais à un spectacle féérique gi-gan-tesque reprenant l’histoire de la vigne, une dose d’humanité, d’écologie, de l’humour, du tango bien sûr, beaucoup de musique et beaucoup beaucoup BEAUCOUP de danseurs ! 1 000 personnes se sont succédé sur scène et ceci sans compter un orchestre symphonique complet qui accompagnait. Le spectacle a durée deux heures ! avec des mises en scènes superbe, des acrobates, des danseurs, des chanteurs, des feux d’artifice… Un truc de folie. Il est 23h. C’est fini ? On rentre ? Ah non ? Maintenant commence un concert avec Fito Paez, sorte de Jean-Jacques Goldman national, qui a mis le feu jusqu’à plus de minuit… 19 995 personnes (oui nous cinq, on ne les connaissait malheureusement pas) qui chantent ses chansons avec lui, c’est très impressionnant !

Comme vous l’aurez compris, nous avons pu avoir des places à la dernière minute sur Internet et nous avons donc pu assister à ce fantastique spectacle ! Ce qui nous a surpris :

  • La qualité du spectacle. On a rarement vu ça ! Que ce soit au niveau des danseurs, des chanteurs, des sons et des lumières (10 mois de préparation). Il y a carrément eu plusieurs fois des feux d’artifice et des flammes qui jaillissaient près de la scène
  • L’âge des danseurs. Bien sûr, il y avait des 20-25 mais pas que. Tous les âges étaient représentés et le niveau était très haut.
  • Le prix ! Nous avons payé 180 pesos chacun, ce qui revient à…2.50€ ! Et c’est vraiment très bas, même pour les argentins ! Pour vous donner un exemple, la barquette de frites était à 130 pesos sur place. C’est, en fait, la municipalité et le gouvernement qui paient les artistes donc les argentins par leurs impôts.
  • La diversité des spectateurs. Comme le prix est bas, il y a des personnes de toute classe sociale. Il y a aussi des gens de toutes les générations et ça c’est chouette à voir.
  • La sécurité. Il y a un policier ou une policière tous les 5 mètres mais aucun de nos sacs a été fouillé. Les gens viennent avec leur glacière, leur petit coussin et vendange oblige… leur bouteille de vin ! C’était plutôt agréable de ne pas avoir le plan vigipirate que l’on a en vigueur en France. C’était « comme avant », « à la cool ».
  • Les rencontres. Ben oui, comme de partout, on rencontre de super personnes ! Nos voisins de droite ont souhaité partager une partie de leur repas avec nous. On a bien sympathisé et papoté. En partant, on a voulu prendre un colectivo pour nous ramener dans le centre de la ville. Nous avons fait un bout de chemin à pied avec un jeune couple et en arrivant dans le bus, le chauffeur nous dit qu’il faut une carte de bus (qu’on n’a pas, on avait tout fait à pied jusqu’ici). Il nous dit de passer. En discutant, on se rend compte que c’était le jeune couple qui avait fait un signe au chauffeur et qui avait payé pour nous 5… Bon bref, adorables ! On les a évidemment bien remerciés !

PS : Nous avons fait un petit tour au musée des sciences. Très intéressant !

Le concert du soir ! Géant !

On a traversé la cordillère des Andes !

Nous quittons provisoirement le Chili pour retourner en Argentine direction Mendoza !

Nous avons pris un bus de jour une fois n’est pas coutume, malgré les 10h de trajet, pour nous permettre d’admirer le paysage. Et nous n’avons pas été déçus ! Reliefs, couleurs… Et un petit coucou de loin à l’Aconcagua, le plus haut sommet d’Amérique qui culmine à 6 962 mètres…

Mieux que des discours, place aux images !

Pablo Neruda :  » Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d’amour nous pouvions apaiser la haine du monde ! « 

Aujourd’hui, nous sommes allés visiter une des trois maisons de Pablo Neruda (1904-1973) à Isla Negra (qui n’est pas une île d’ailleurs mais un petit village). La maison est magnifique, la vue époustouflante. C’est ici, face à l’océan pacifique, qu’il est enterré avec son épouse Mathilde.

Mes compagnons, enterrez-moi à l’Ile Noire, face à la mer que je connais, face aux âpres surfaces de pierre et de vague que mes yeux perdus ne reverront jamais. (…)

Nous avons adoré les nombreuses collections qu’avait Pablo : des collections de maquettes de bateaux en bouteille, aux figures de proue de navire, aux masques africains, aux barres de bateaux… jusqu’à sa collection (sa préférée a-t-il précisé), celle des coquillages ! Les enfants ont adoré !

Il n’y a pas de photos de tout cela car c’était interdit d’utiliser appareil-photos et caméras à l’intérieur. Seulement des photos de l’extérieur 😉

Demain, nous prenons le bus direction Mendoza en Argentine. Nous en profiterons pour apprendre un de ses poèmes 😉

Quelques infos sur Pablo Neruda, poète chilien : Il commence à publier vers 19 ans. Il devient rapidement célèbre dans son pays. Il entre, à la fin de ses études, au service diplomatique et vit pendant quelques années hors du Chili. Il connait Frederica Garcia Lorcas (poète espagnol 1898-1936) qui est un de ses amis. En défendant la République espagnole (il est alors Consul en Espagne) lors du putsh de Franco, Pablo Neruda est révoqué. En 1949, Neruda est devenu membre du Conseil Mondial de la Paix à Paris. En 1953, il obtient le Prix Staline « pour la paix » et en 1955, en même temps que Pablo Picasso, le Prix international de la paix. Il rencontre la femme de sa vie (sa troisième femme), Matilde Urrutia qui l’inspire pour des poèmes d’amour. En 1969, le parti communiste le désigne comme candidat à l’élection présidentielle, mais Neruda renonce en faveur d’Allende comme candidat unique de l’Unidad Popular. Après l’élection d’Allende, Neruda accepte le poste d’ambassadeur en France. Le 21 octobre 1971, Pablo Neruda obtient, après Gabriela Mistral en 1945 et Miguel Ángel Asturias en 1967, comme troisième écrivain d’Amérique Latine, le Prix Nobel de littérature. Le Coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili renverse le président élu, Salvador Allende. La maison de Neruda à Santiago est saccagée et ses livres jetés au bûcher. Le poète et homme politique meurt, 12 jours plus tard, le 23 septembre 1973, officiellement d’un cancer de la prostate.

« Et ce fut à cet âge… La poésie
vint me chercher. Je ne sais pas, je ne sais d’où
elle surgit, de l’hiver ou du fleuve.
Je ne sais ni comment ni quand,
non, ce n’étaient pas des voix, ce n’étaient pas
des mots, ni le silence:
d’une rue elle me hélait,
des branches de la nuit,
soudain parmi les autres,
parmi des feux violents
ou dans le retour solitaire,
sans visage elle était là
et me touchait.

Je ne savais que dire, ma bouche
ne savait pas
nommer,
mes yeux étaient aveugles,
et quelque chose cognait dans mon âme,
fièvre ou ailes perdues,
je me formai seul peu à peu,
déchiffrant
cette brûlure,
et j’écrivis la première ligne confuse,
confuse, sans corps, pure
ânerie,
pur savoir
de celui-là qui ne sait rien,
et je vis tout à coup
le ciel
égrené
et ouvert,
des planètes,
des plantations vibrantes,
l’ombre perforée,
criblée
de flèches, de feu et de fleurs,
la nuit qui roule et qui écrase, l’univers.

Et moi, infime créature,
grisé par le grand vide
constellé,
à l’instar, à l’image
du mystère,
je me sentis pure partie
de l’abîme,
je roulai avec les étoiles,
mon cœur se dénoua dans le vent. »

Endroit magnifique !
L’arrêt de bus bateau pirate !
Un restaurant bateau pirate !

Journée à Valparaiso : retour à la chaleur !

Hier soir, nous avons pris, vers 21h, un bus de nuit pour Valparaiso. Nous quittons définitivement la Patagonie pour remonter plus au Nord donc… plus au chaud ! Comme d’habitude, nous prenons la compagnie la moins chère que nous trouvons. Les bus proposent pour les trajets de nuit « semi-cama » ou « cama ». Nous prenons toujours l’option « semi-cama » car le rapport qualité-prix est très bon ! Les sièges sont suffisamment inclinés pour faire une nuit correcte. En cherchant les bus pour Valparaiso, on a vu l’option « salon cama » (Kesako ?) au même prix que les « semi-cama » d’une autre compagnie. Du coup, on a tenté et on n’a pas été déçu. Il n’y a que trois sièges par rangée, je vous laisse imaginer la grandeur des sièges. On a eu droit à des plaids, des coussins sont intégrés pour reposer sa tête sur le côté… Bon bref, c’était une nuit plutôt confortable !

Nous sommes arrivés vers 11h ce matin. Nous nous sommes dirigés vers notre logement, pas extraordinaire mais qui a le grand avantage d’être en plein centre. Après un rapide déjeuner, nous avons pris le temps de visiter la ville.

C’est une ville très intéressante : par son art urbain, sa morphologie (sa partie basse et ses parties hautes avec les différentes collines auxquelles on accède par des funiculaires – 15 exactement), son engagement civique.

Vous avez dû voir aux informations en octobre dernier qu’il y avait de nombreuses manifestations à Santiago mais aussi dans d’autres villes du pays. A l’origine de cette colère, il y a la hausse de la part du gouvernement (le président est Sebastian Piñera) du prix des tickets de métro à Santiago (réseau de métro le plus étendu en Amérique du Sud). Au bout du premier jour de manifestation, le président a suspendu cette hausse mais… la machine était lancée !

La plupart des chiliens en ont marre des conditions socio-économique et des inégalités sociales criantes. Ces inégalités ont peu évoluées depuis la fin de la dictature.

Les manifestants dénoncent : un accès à la santé et à l’éducation qui ne relèvent quasiment que du système privé, un système de retraite par capitalisation (très critiqué car la retraite est souvent inférieure au salaire minimum) et un marché immobilier en surchauffe.

Bon bref, vous l’aurez bien compris. La hausse du ticket de métro a été comme un étincelle.

Pendant ces manifestations, il y a eu beaucoup de débordements des deux côtés. C’est la première fois qu’il y avait des patrouilles de militaires dans la rue depuis la dictature (1973-1990). J’ai entendu parler de salle de torture dans une station de métro à Santiago, de tirs à balle réelles entre les yeux sur les manifestants… Bon bref, ça chauffe !

Un référendum pour savoir si oui ou non, le peuple veut un changement de constitution va avoir lieu le mois prochain. La constitution actuelle, ultralibérale, est un héritage de la dictature de Pinochet.

Sur les photos, vous pouvez voir des inscriptions qui sont en relation avec ce que vit le Chili en ce moment. Les manifestations vont reprendre petit à petit. Les grandes vacances d’été sont terminées. Les enfants ont commencé leur nouvelle année scolaire ce lundi 2 mars.

On nous a conseillé de ne pas sortir après 17h et on va écouter les conseils. Le reste du temps, pas de soucis !

On a eu le sentiment que cette ville vit de grands moment de l’histoire, et a une architecture très originale de part sa géomorphologie. Elle n’est malheureusement pas entretenue et de très nombreux bâtiments tombent en ruines.

PS : Ceux qui ont envie de partager des informations supplémentaires sur la situation politique du Chili, n’hésitez pas ! J’ai essayé de rapporter ce que j’ai lu et compris…

Les collines de Valpo
Et zooooou !
Un des 15 funiculaires
Le mécanisme
« Oh, c’est haut ! »
« Oh c’est bas ! »
On n’a pas logé ici, hein !
L’escalier piano
Représente un marchand de l’époque des indigènes
Fresque d’un collectif de 15 voltigeurs
Un monument, des barrières, des barbelés et deux militaires…

Festival La gran noche de Valdivia !

Valdivia est une ville fluviale qui chaque année organise un festival sur son fleuve. Il y a un concours de défilé de bateaux déguisés avec différentes catégories (les petits, les moyens et les gros !) et un feu d’artifice. Tout cela se déroule à la nuit tombée.

Nous y avons retrouvé la famille française que nous avions rencontrée au volcan Osorno. Joie des retrouvailles !

Le fleuve grouillait de bateaux illuminés, les créations étaient très différentes, parfois de bric et de broc, parfois l’œuvre de toute une année d’une famille sur leur barque, parfois grandiose avec des dizaines de figurants et des installations géantes… Il y en avait pour tous les goûts ! Mention spéciale à l’éléphant, au crabe et au château Disney qui ont eu nos faveurs !

Un final en feu d’artifice de presque une demi-heure qui se reflétait sur le fleuve avec les bateaux éclairés et rutilants. Une soirée spectaculaire !

Semaine… tranquillou !

Cette semaine, nous n’avons pas grand chose à vous faire partager… Nous avions besoin de nous reposer, de prévoir notre prochain mois de voyage et d’avancer sur le travail des enfants !

Les enfants ont donc beaucoup travaillé (les parents aussi par conséquence !) car :

1- On avait pris un peu de retard sur le travail du mois de février.

2- Ici, c’est très calme donc vraiment propice à la concentration pour travailler.

3 – Vu le programme du mois prochain (on change de logements tous les 2-3 jours), on avait plutôt intérêt à s’avancer un peu 😉

François et moi avons passé nos soirées à organiser la suite du voyage : itinéraire, réservations… et nous avons tous beaucoup dormi.

Nous en avons profité pour faire des grands jeux ensemble dans le jardin, faire des crêpes.

Nous sommes, quand même (!!), allés une journée visiter la ville de Puerto Varas et la ville de Frutillar.

Isis a acheté une de ces petites fées suspendues faites par cette artiste.
Travail et lecture
Coucou maîtresse !
A Frutillar, tous les ans, est organisé un grand festival de musique classique.
Le completo : le hot-dog local champignon avocat poivron !
« En fait… on est bien non ?»
Fooot !
🤪🥳