Palermo

La première fois que nous avons mis les pieds dans ce quartier, c’était pour aller au Parque tres de febrero et rejoindre pour un pique-nique deux familles française qui faisaient pour l’une un tour du monde et pour l’autre un tour de l’Amérique. C’était chouette de partager un moment ensemble, de croiser nos expériences et… les enfants étaient très contents de jouer ensemble !

Ensuite, direction le MALBA, el Museo de Arte de Lantinoamericano de Buenos Aires. Nous nous sommes bien amusés ! Les structures étaient incroyables !

Puerto Madero

La Fragata Sarmiento. C’est une jolie frégate à trois mats que les enfants ont adoré visiter ! Elle est longue de 85 mètres. Entre 1899 et 1938, elle servit de navire-école à la marine argentine durant 37 voyages autour du monde. Selon la légende, on devrait aux marins de la Sarmiento l’importation du tango en France, où l’engouement incroyable qui saisit Paris donna à cette musique ses lettres de noblesse.

Le Punte de la mujer est une gracieuse silhouette blanche qui nous a tout de suite plu. Ce qui a beaucoup plu à tout le monde, c’est de voir qu’il pouvait pivoter pour laisser place aux bateaux. Cette appellation « pont de la femme » est dû à la décision des autorités d’attribuer aux rues du quartier les noms de femmes qui ont compté dans l’histoire du pays.

San Telmo

San Telmo, c’est où nous avons rencontré Mafalda ! Barbara l’adore et elle a pu contaminer toute la famille 😉

Mais qui est Mafalda ? Mafalda, tout comme son auteur Quino, sont nés en Argentine. Personnage principal d’une bande dessinée publiée de 1964 à 1973, Mafalda n’a d’enfantin que la bouille et la taille. Elle se passionne pour l’actualité politique, lit les journaux, a connaissance de la guerre froide et plaint régulièrement sa Mappemonde qu’elle soigne et console. La ville de Buenos Aires a décidé de rendre hommage aux principaux personnages de BD qui ont marqué toutes les générations en Argentine. Une balade qui porte le nom de Paseo de la Historieta et qui débute avec Mafalda et ses amis .

Buenos Aires : du 16 au 29 janvier

Nous sommes arrivés le jeudi 16 janvier à Buenos Aires. Après un court trajet de 50 minutes qui nous a fait traverser en bateau l’estuaire « Rio de la plata », nous avons posé nos bagages dans notre prochain logement. Nous avions réservé un AirBnB, histoire d’avoir un peu plus d’intimité tous les cinq. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir dans notre logement, un magnifique patio avec des arbres et une multitude de plantes.

François et Barbara ne rêvaient le lendemain que de visiter Buenos Aires mais ils ont succombé aux demandes des enfants : jouer au football, au basket-ball, à la trottinette, à Dauphin-Dauphine dans le patio et jouer aux playmobils dans la chambre. Après plus de 40 jours sans jouets et beaucoup de trajets les dernières semaines, la demande était claire : « on veut rester un peu tranquille ! ». Nous avons donc fait deux jours « Rien du tout » comme on dit chez nous : quelques courses pour manger et beaucoup de jeux à la maison.

Les jours qui ont suivi nous ont permis d’adopter un rythme de croisière : école le matin (nous étions un peu en retard sur le plan de travail du mois de janvier !) et visites l’après-midi.

Notre séjour à Buenos Aires a été marqué par notre rencontre avec la famille « 20 000 lieux sur la Terre » avec qui on a passé de chouettes moments ! Merci à eux pour ces moments partagés 😉

Voici dans les prochains articles nos belles découvertes par quartier.

Quelques infos sur la ville :

Capitale de l’Argentine avec ses 2.9 millions d’habitants et 13 millions avec l’agglomération.

Les habitants s’appellent les porteños/as.

C’est la plus européenne des villes d’Amérique du Sud et ça nous saute aux yeux. Cette mégalopole cosmopolite et éclectique a de larges avenues bordées d’édifices de style français, espagnol ou italien.

On s’y sent tout de suite bien ! C’est tout à fait une ville où nous pourrions vivre : de nombreux parcs, des gens accueillants. Tout cela est très agréable !

Notre jolie patio

Qui était Eva Péron ?

Son nom est Maria Eva Duarte Peron. Elle a eu un destin dramatique. Elle est né en 1919 et est morte en 1952 et demeure l’une des figures les plus célèbres et controversées d’Argentine. Fille illégitime d’un riche propriétaire terrien , elle connut une enfance défavorisée, avant de partir, à 15 ans, tenter sa chance comme comédienne à Buenos AIres. Elle épouse en 1945 le colonel Juan Peron rencontré lors d’une vente de charité. Elle devient première dame d’Argentine en 1946. Eva deviendra l’icône des travailleurs, les « sans-chemises » (descamisados). Très influente au sein du régime totalitaire du président Peron, celle que l’on surnomme Evita s’érige en bienfaitrice du peuple : elle crée en 1948 la Fondation Eva Peron, dont le rôle est d’assister les pauvres, mais fnode aussi des hôpitaux, des orphelinats, des logements sociaux.

Elle est emportée en 1952 par un cancer de l’utérus, à l’âge de 33 ans, elle fut enterrée en Italie sous une fausse identité durant 16 ans, avant que son corps soit raptriée en Argentine en 1974. Elle repose au cimétière Recoleta que nous avons visité.

Le film retraçant la vie d’Eva Peron est sorti en 1996. Madonna a reçu un Golden Globe de la meilleure actice en 1997 pour son rôle dans « Evita ». Pour l’anecdote :  » Le film a permis à Madonna de gagner un record du monde dans le Guinness, sous le titre de « Le plus de costumes changés dans un film ». Le record était précédemment tenu par Elizabeth Taylor pour le film de 1963 Cléopâtre (65 changements de costumes). Dans Evita, Madonna a changé ses costumes 85 fois (ce qui inclut 39 chapeaux, 45 paires de chaussures et 56 paires de boucles d’oreille) ».

Dans un magasin dans le quartier de San Telmo

Quartier Monserrat Centro

Nous avons fait un tour autour de la Plaza da Mayo. Elle commémore la révolution de 1810 qui marqua les premiers pas du pays vers l’indépendance. Cette place est consiérée d’un point de vue historique et symbolique comme le coeur de Buenos Aires.

La casa rosada est le siège du pouvoir exécutif en Argentine. Cet édifice est rose, couleur peu commune. C’est une tradition qui remonte à la présidence de Domingo F. Sarmiento et qui symboliserait l’union des partis unitaire et fédéraliste, représentés respectivement par les couleurs blanche et rouge.

Si vous avez vu le film Evita avec Madonna, retraçant la vie d’Eva Peron, femme du président, vous vous rappellerez sûrement du moment où elle chante « Don’t cry for me Argentina ». C’était à la maison rose qu’Eva Peron a fait son discours.

Nous en avons profité pour visiter le musée du Bicentenaire qui retrace l’histoire de Buenos Aires.

La casa rosada
Le couple présidentiel Peron

Ciao Uruguay !

Ce que nous avons vu de l’Uruguay nous a beaucoup plu ! Nous avons aimé les paysages fabuleux, ces plages à perte de vue. C’était vraiment incroyable d’être dans des paysage si préservés. Nous avons aimé la nourriture : la viande était succulente et les fruits très bons. Et nous avons beaucoup aimé partager du temps avec des Uruguayens dans les auberges de jeunesse et sur la plage. On a trouvé vraiment les gens très agréables, doux et accueillants.

L’Uruguay est souvent ignoré par les voyageurs qui font le tour de l’Amérique du Sud et c’est, selon nous, une erreur. C’est vraiment un pays à découvrir !

Colonia de Sacramento et départ pour Buenos Aires

Nous avons pris pendant 3h le bus et nous sommes arrivés à Colonio. Très jolie ville dont le quartier historique est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Le quartier est composé d’un tissu irrégulier d’étroites rues pavées de l’époque
coloniale et occupe une petite péninsule s’avançant dans le fleuve.

Colonia fut fondée en 1680 par Manuel Lobo, le gouverneur portugais de Rio
de Janeiro. Elle occupait un emplacement stratégique, presque exactement en
face de Buenos Aires, de l’autre côté du Río de la Plata.

Nous avons ensuite pris un bateau pour traverser l’estuaire du « Rio de la Plata » qui sépare les deux pays : Uruguay et Argentine.

Chaque année, sont charriés vers l’estuaire 57 millions de mètres-cubes de sédiments provenant des provinces du nord de l’Argentine et du sud du Brésil. Le chenal depuis l’Atlantique jusqu’à Buenos Aires est maintenu ouvert à la navigation au moyen d’un dragage continu.

Le retour pour Montevideo

On plie bagage à Santa Isabel et nous prenons notre bus à 9h25 pour La Pedrera (4 kilomètres). Nous n’avons notre bus pour Montévidéo qu’à 13h45 mais aucun autre horaire nous emmènerait à temps à La Pedrera. Ce n’est pas grave : on ira se balader ! Même avec les sacs, c’est faisable ! Et puis, on ira manger des empanadas et on restera longtemps, longtemps assis sur la terrasse.

Bon, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé ! Car… il y a eu un orage terrible ! Il a plu pendant des heures… Nous avons pu pour la première fois mettre nos housses de pluie de nos sacs-à-dos et arrivés à La Pedrera, nous avons couru vers le supermarché et nous sommes restés des heures devant le auvent du supermarché. Bien décidée à trouver un abri où on peut s’assoir, Barbara décide de partir à la recherche d’un restaurant malgré la pluie battante mais… tout est fermé car il pleut et Barbara revient trempée. Vers 12h30, nous nous dirigeons vers la station de bus et nous trouvons un petit abri où pique-niquer rapidement et se changer sous des paréos noués à la taille.

Quatre heures de route plus tard, nous nous retrouvâmes de nouveau à Montevideo, juste pour la nuit pour nous diriger vers Colonia de Sacramento et Buenos Aires.

Et une pluie tropicale ! Une !
Le petit coin à l’abri que vous avons trouvé pour la dernière heure.

Punta del diablo

Après deux heures de bus nous nous retrouvons plus au nord de la côte ouest uruguayenne. Nous arrivons à Punta del Diablo, nous marchons 40 minutes sous un soleil tapant. C’est encore l’épopée pour trouver LE distributeur mais nous finissons pour en trouver un. Nous achetons quelques bricoles à manger et nous nous dirigeons vers la plage. Les enfants n’attendent que ça… Bon, loupé, c’est drapeau rouge. Il y a beaucoup de vent, il fait très chaud, il n’y a aucun loueur de parasol (bon en même temps avec le vent…). On a vraiment nul part où se protéger. Il est midi… On finit par trouver un petit resto, on achète quelques empanadas et on « squatte » un peu pour être à l’abri. Les enfants sortent vite de leur déception pour courir comme des fous sur le sable et nous, on les tartine très souvent de crème solaire. Le soleil est vraiment très fort. On va se balader. On trouve un petit marché artisanal et Barbara se trouve des jolies boucles d’oreille et un collier parce que bon, ça ne prend pas trop de place quand même dans le sac, hein ? En définitive, l’impression que nous avons est que le village ressemble à un village de vacances géant (on a l’impression qu’il y a 90% des logements qui sont des locations) avec des petites maisons complètement disparates ou les cabanes en bois se mèlent au constructions modernes et où au détour d’une rue (enfin rue… sentier de terre ou de sable) on découvre un petit château fort, et derrière quelques ruines, des artistes peintres laissent leur empreinte unique et qui sait ? éternelle ?

Quant à la pointe du diable, il s’agit d’une avancée de rochers dans l’océan où viennent se fracasser les vagues en formant des geysers immenses ponctués par les oooohh !! aaaahhh !! des enfants et de leurs parents ! 😉

Nous marchons de nouveau 40 minutes pour rejoindre la gare routière, le soleil est presque tout aussi fort mais personne ne râle et tout le monde avance. Nous rentrons épuisés mais finalement contents de notre journée. Le retour en car nous a même permis d’admirer le coucher de soleil sur une forêt de palmiers… féérique !