C’était L’endroit que l’on voulait voir, qu’on ne voulait pas louper ! On s’est levé à 6 heures, avons pris le bus de 6h45. Je vous rappelle qu’on dort dans un endroit paumé et que les voitures et bus sont très peu nombreux. Dés qu’on a aperçu à l’horizon, du bleu et de jaune (la couleur de notre bus), on a tous fait des signes pendant de longues mintues afin que le bus s’arrête bien. Ouf ! Il nous a vu !
Cabo Polonio reste l’un des villages côtiers les plus préservés. On n’y trouve aucune banque, et l’électricité, limitée, provient exclusivement de générateurs, ainsi que de
l’énergie solaire et éolienne.
On pouvait descendre près de Caba Poloño et prendre ces fameux camions qui nous emmènent (aucune voiture n’est autorisé sur place) directement sur place à travers le parc national. Mais on a voulu plus d’aventures ! Sur le groupe Facebook « Backpackeuse en Amérique Latine » dans lequel Barbara est inscrite, une personne a parlé d’arriver à Cabo Poloño par la ville d’à côté en passant pas le désert. Quelle belle idée !
Nous arrivons donc à Valizas à 7h30. On se dirige vers la plage, le village est encore endormi. Il fait très beau et un peu frais. On prend un petit bateau pour traverser un bras de mer et on se retrouver seuls… dans un désert magnifique ! C’en est presque irréel. On monte sur la crête d’une dune et on s’amuse à marcher dessus, à courir puis à descendre la dune à toute vitesse.
On se dirige grâce au GPS car on ne voit pas l’océan. On marchera 4 heures (3 heures selon le commentaire Facebook mais bon… on a fait un peu les fous !) sous un soleil tapant (on était bien contents d’avoir eu la bonne idée de partir si tôt) avec du vent. Nous avons pu recharger nos gourdes dans un cours d’eau grâce à la BeFree. Très utile !
On réservait une surprise aux enfants à l’arrivée : des otaries… Bon ce qu’on n’avait pas prévu, ce sont les quelques otaries mortes qui jonchaient la plage que nous avons longée. Sans oublier les vautours qui tournaient autour et l’odeur… Bon, ça fait partie du cycle naturel de la vie !
Arrivés à Cabo Polonio, nous avons vu des centaines d’otaries ! C’était fabuleux d’en voir autant à l’état sauvage ! On est resté longtemps, très longtemps à les observer. Les enfants ont adoré et nous aussi ! Nous sommes montés en haut du phrase. Enfin, une partie de la famille car comme à La Paloma, le phare était interdit au moins de 8 ans, Galien ne pouvait donc pas monter.
Depuis, on a travaillé sur la famille Otarie. Les otaries font partie de l’ordre des Pinnipède (comme les phoques et les morses). Pinnipède, ce sont des mammifères marins aux pattes en forme de nageoires.
Lion de mer ou otarie ? En fait, on a fini par comprendre : les lions de mer (ils ont une fourrure qui fait penser à une crinière) sont une espèce d’otarie parmi 16 espèces. D’ailleurs, c’est pareil pour éléphant de mer, c’est une espèce de phoque parmi les 18 espèces.
Et alors là ! LA grande question. Otarie ou phoque ? Quelles sont les différences ?
Otarie, ça veut dire « petites oreilles » donc l’otarie a des oreilles. Bon, ça ne veut pas dire que le phoque n’a pas d’oreille et qu’il n’entend pas mais il a seulement deux trous, il n’a pas de pavillon externe.
Ensuite l’otarie peut se redresser sur ses deux nageoires avant. Elle peut courir aussi vite qu’un homme. Alors que le phoque ondule ou rampe comme vous voulez.
Si vous voulez en savoir plus, il y a un super « C’est pas sorcier : phoque et otarie à qui la palme ? » On adooooooore cette émission dans notre famille !
Pour rentrer, on a pris ces fameux camions qui roulent sur le sable. On était tout en haut. Il fallait bien s’accrocher. On avait l’impression qu’il allait se renverser à tout moment. Évidemment, ça a beaucoup plu aux enfants qui ont crié de plaisir une bonne partie du voyage !
Vous imaginez bien que le soir en rentrant, tout le monde s’est très vite endormi ! C’était une journée FA-BU-LEUSE !
Cette région a été le théâtre d’une grande aventure!! Il y eu beaucoup d’émotion!! J’ai appris un peu sur les otaries et les phoques. Au Brésil, nous n’avons pas ces espèces qui vivent dans des eaux plus froides. Bon voyage à Buenos Aires et Calafate.
Il y en a aussi au sud de l’Argentine et au Chili, là où les eaux sont encore plus froides.
Les photos de dune et de mer sont magniiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiques !!!!!