Le bateau Navimag est le seul bateau qui fait ce trajet en Patagonie. Il n’y en a un autre mais qui descend un peu plus au sud. Il fait toujours le même trajet. Il transporte une centaine de passagers en plus de nombreux containers et de voitures. Il est de 1977, fait 124 mètres de long et 23 mètres de large. La profondeur sous l’eau est de 4.47, peu pour un bateau de cette taille. La coque a la forme d’un escalier pour éviter que le bateau ne tangue trop. Il fait 18 mètres de haut. Il pèse 9 951 tonnes ! Notre trajet de Puerto Natales à Puerto Montt fait 1 400 km environ. Nous avons pu découvrir le poste de pilotage avec la barre et tous les instruments de navigation. Le capitaine et ses seconds se relaient toutes les quatre heures à la barre, sauf passages ou conditions difficiles où c’est le capitaine qui reprend la barre.
Nous avons pu découvrir les instruments et les radars qui permettent de connaître la profondeur des canaux, la présence d’autres bateaux, la météo, la vitesse et le sens du vent, le gps et également tous les instruments qui sont là si l’électronique fait défaut : rien ne vaut une boussole, une bonne carte, une équerre et un compas (et oui, on s’en sert aussi dans la vraie vie et pas seulement à l’école !).
un petit séchage de lessive improvisé les ancres et les amarres à la proue du bateau babord – tribord – la poupe – la proue : dans toutes les langues le salon on avait presque envie que le bateau coule pour tester ce super cannot de sauvetage qui ressemble à un sous-marin nos dortoirs dans le couloir la cantine On a bien compté : il y avait assez de canots de sauvetage pour tout le monde ! la météo en direct les différents types de nuages le radar une équerre et un compas : très utiles ! en avant toute ! le gps et la profondeur des fonds marins la partie « cargo » de notre bateau
A un moment, nous avons traversé l’Angostura White : c’est un détroit de 80 mètres de large. C’est le passage le plus étroit de la traversée. Et compte-tenu de la taille du bateau, il est très difficile à traverser. Comme à cet endroit le canal se rétrécit, la pression de l’eau augmente. Il faut manœuvrer le bateau de façon à avoir une vitesse adaptée pour ne pas être entrainé ou freiné par l’eau ce qui ferait dériver le bateau. En fonction de la marée, la vitesse du courant va donc être également différente. Il existe donc un livre fait par l’armée qui recense toutes les statistiques de tous les paramètres pour chaque heure de chaque jour pour pouvoir traverser ce détroit. Le capitaine a une licence particulière pour passer ce détroit. C’est lui qui prend la barre systématiquement pour traverser ce passage.
